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Cyber‑Assurance : filet de sécurité ou faux sentiment de sécurité ?
La Cyber‑Assurance s’est imposée comme l’un des secteurs à la croissance la plus rapide de l’assurance, stimulée par l’explosion des cyberattaques ciblant des organisations de toutes tailles. Pour les PME (petites et moyennes entreprises), c’est souvent le seul moyen de se mettre à niveau face à des criminels sophistiqués utilisant ransomware, phishing et logiciels malveillants avancés. Les polices promettent le remboursement de coûts tels que la récupération de données, les frais juridiques et l’interruption des activités, apportant une tranquillité d’esprit aux décideurs.
Mais la promesse de la Cyber‑Assurance s’accompagne de réserves. Toutes les réclamations ne sont pas intégralement payées, et beaucoup sont carrément rejetées. En fait, des études récentes montrent que plus d’un quart des réclamations liées à une violation échouent parce que l’entreprise assurée n’a pas respecté certaines conditions ou ne disposait pas des contrôles de sécurité requis. Cette réalité a laissé de nombreuses organisations surprises et frustrées lorsqu’elles ont réalisé que leur « filet de sécurité » n’était pas aussi complet que prévu.
Les données de l’industrie montrent à quel point ce marché est devenu important. Chubb Ltd Grp, l’un des plus grands fournisseurs au monde, a déclaré plus de 404 millions de dollars en primes l’année dernière, ce qui représente près de 15 % du marché. Des concurrents comme AIG, Beazley et AXA se développent également agressivement dans ce domaine. Cette croissance souligne à quel point la Cyber‑Assurance est perçue comme essentielle — mais aussi à quel point les souscripteurs examinent attentivement les polices et les réclamations.
La question pour les PME est simple mais pressante : la Cyber‑Assurance offre‑t‑elle une protection fiable, ou risque‑t‑elle de n’être qu’un faux sentiment de sécurité ? Pour y répondre, il faut examiner comment les assureurs évaluent les réclamations, pourquoi tant d’entre elles sont rejetées, et ce que les dirigeants peuvent faire pour s’assurer que leur couverture donne les résultats escomptés, lorsqu’ils en ont vraiment besoin.
Pourquoi les réclamations de Cyber‑Assurance sont rejetées
Quand un incident cyber survient, les dirigeants s’attendent souvent à ce que leur Cyber‑Assurance intervienne rapidement. La réalité est plus compliquée. Les assureurs traitent les réclamations de Cyber‑Assurance avec la même rigueur que pour les biens ou la responsabilité — chaque détail est examiné, chaque action scrutée. La couverture dépend non seulement du libellé de la police, mais aussi des pratiques de sécurité et de la réponse de l’entreprise.
- L’un des motifs les plus courants de rejet est une hygiène cyber inadéquate. Si une organisation n’a pas appliqué les correctifs de sécurité critiques, a ignoré les contrôles d’accès de base ou a négligé la formation des employés, les assureurs peuvent arguer que la violation était évitable. Cela rappelle l’assurance automobile : si vous laissez vos clés sur le contact et que la voiture est volée, votre réclamation risque d’être contestée.
- Un autre facteur clé est le coût de la réponse. Les cyberattaques engendrent plusieurs dépenses : analyses médico‑légales, conseils juridiques, communications de crise, notifications réglementaires, voire surveillance du crédit pour les clients affectés. Ces coûts s’accumulent rapidement, et les assureurs peuvent contester si certaines dépenses sont couvertes par la police. Par exemple, certains assureurs excluent les « pertes de revenus futures » ou limitent la couverture des dommages réputationnels, même si ceux‑ci représentent souvent les plus grandes pertes à long terme.
- L’interruption des activités est un autre sujet de contentieux. Les temps d’arrêt dus au ransomware ou aux pannes système peuvent durer des semaines. Calculer les revenus perdus et prouver la causalité directe est complexe, et les assureurs peuvent contester des chiffres qu’ils jugent exagérés.
- Enfin, l’absence d’un plan de réponse aux incidents testé est un tueur silencieux pour de nombreuses réclamations. Une recherche de l’Institut Ponemon souligne que moins de 40 % des PME disposent d’un plan de réponse testé. Sans preuve de préparation, les assureurs peuvent soutenir que les retards dans la contention ont aggravé l’impact, réduisant ainsi les montants versés.
La réalité : la Cyber‑Assurance est conçue pour fonctionner en complément d’une bonne sécurité, pas pour la remplacer. Les entreprises qui considèrent qu’une police seule garantit leur protection se préparent à la déception.

Les principales causes des réclamations de Cyber‑Assurance
Comprendre les moteurs les plus courants de réclamation aide les entreprises à identifier leurs zones de vulnérabilité. Les assureurs Cyber‑Assurance classent systématiquement les quatre catégories suivantes comme causes majeures :
Hameçonnage (phishing) et vol d’identifiants
Le phishing reste le vecteur principal des violations dans le monde. Le Data Breach Investigations Report 2024 de Verizon a constaté que 83 % des organisations ont subi au moins une tentative de phishing ayant contourné les filtres de courriel. Ces attaques incitent les employés à révéler des identifiants, à ouvrir des pièces jointes ou à cliquer sur des liens malveillants. Une fois les identifiants dérobés, les attaquants peuvent accéder à des comptes de messagerie, des systèmes internes, voire des plateformes cloud — souvent sans être détectés pendant des semaines.
Les réclamations de Cyber‑Assurance liées au phishing couvrent souvent les coûts d’enquête et de notification, mais ne remboursent pas toujours la fraude qui s’ensuit ni les dommages réputationnels. Pour les PME, une erreur d’un employé peut se transformer en centaines de milliers de dollars de pertes.
Escroquerie par courriel d’entreprise (Business Email Compromise, BEC)
Les fraudes BEC exploitent la confiance humaine. Les attaquants se font passer pour des dirigeants, des fournisseurs ou des partenaires pour tromper les employés et les amener à transférer des fonds ou à modifier les instructions de paiement. Le FBI a rapporté plus de 2,9 milliards de dollars de pertes mondiales en 2023 dues aux BEC, les PME étant particulièrement touchées. Beaucoup de polices de Cyber‑Assurance imposent désormais des exclusions strictes autour des BEC, surtout si l’entreprise n’a pas mis en œuvre l’authentification multifactorielle (MFA) ou des processus de vérification appropriés pour les paiements.
Fraude de crédit et vol d’identité
Les réclamations surviennent souvent lorsque des données personnelles ou financières volées sont utilisées à des fins frauduleuses. Les criminels monétisent les identités volées via des demandes de crédit, fraude à l’emprunt ou escroqueries fiscales. Bien que la Cyber‑Assurance puisse couvrir certains frais, les entreprises font toujours face à des dommages réputationnels et à un examen réglementaire, surtout sous des lois sur la vie privée comme le RGPD ou la Loi 25 du Québec.
Rançongiciels (ransomware) et logiciels malveillants (malware)
Le ransomware est l’attaque cyber la plus redoutée — et à juste titre. Les criminels cryptent des systèmes critiques et exigent une rançon, parfois de plusieurs millions. Des gangs sophistiqués utilisent maintenant l’« extorsion double », menaçant de divulguer les données volées si la rançon n’est pas payée. Les PME sont des cibles fréquentes car les attaquants supposent qu’elles manquent de défenses de niveau entreprise. La Cyber‑Assurance peut aider à couvrir les paiements de rançon (lorsque légal), mais les temps d’arrêt, les pertes de clients, et l’érosion à long terme de la confiance dépassent souvent de beaucoup ce que verse la police.
Ensemble, ces menaces montrent que la Cyber‑Assurance est réactive par conception. Elle aide les entreprises à se remettre, mais ne réduit pas la probabilité d’attaque. La prévention et la sécurité en couches restent la meilleure défense.
Les avantages — et les limites — de la Cyber‑Assurance
Utilisée correctement, la Cyber‑Assurance offre des avantages réels. Les polices peuvent financer des conseils juridiques pendant les enquêtes réglementaires, assurant que les entreprises respectent les lois sur la notification des violations. Elles incluent souvent l’accès à des spécialistes forensiques qui identifient comment les attaquants ont pénétré les systèmes et quelles données ont été compromises. De nombreux fournisseurs proposent aussi des évaluations de risque, offrant aux PME un aperçu des faiblesses avant qu’elles soient exploitées.
Pour les dirigeants, l’un des plus grands bénéfices est la tranquillité d’esprit. Savoir que des ressources sont disponibles pour faire face aux coûts immédiats d’une violation aide à réduire la panique en situation de crise.
Cependant, les limites sont tout aussi importantes à comprendre. La plupart des polices de Cyber‑Assurance contiennent des exclusions pour négligence, actes de guerre, menaces internes, et certaines violations impliquant des tiers. La couverture peut aussi plafonner les paiements de rançon ou exclure les coûts liés aux dommages réputationnels. Dans certains cas, les assureurs exigent la preuve de mesures de sécurité spécifiques (MFA, sauvegardes, détection sur les endpoints) avant d’honorer les réclamations.
En bref : la Cyber‑Assurance est un mécanisme de soutien, pas une stratégie. Les entreprises qui en tirent le meilleur parti sont celles qui traitent la Cyber‑Assurance comme partie d’un programme de gestion des risques plus large, incluant des défenses en couches, la formation des employés, et la surveillance proactive.

Conformité et Cyber‑Assurance
Pour les PME dans les secteurs réglementés, la Cyber‑Assurance intersecte directement avec les exigences de conformité. Des cadres comme HIPAA (soins de santé), PCI DSS (finance), RGPD (vie privée), et la Loi 25 du Québec imposent des contrôles stricts sur les données sensibles.
Une idée fausse fréquente est que la couverture de Cyber‑Assurance suffit à satisfaire ces exigences. En réalité, la Cyber‑Assurance ne peut pas empêcher les amendes ni absoudre la responsabilité. Les régulateurs évaluent si les entreprises ont mis en œuvre les protections requises, pas si elles avaient une assurance.
- HIPAA exige des contrôles d’audit, le chiffrement, et des notifications en cas de violation pour les données de santé.
- PCI DSS demande des analyses de vulnérabilité, de la surveillance, et des systèmes de paiement sécurisés.
- Le RGPD et la Loi 25 insistent sur la minimisation des données, la responsabilité, et une notification rapide des violations.
Le non‑respect peut être catastrophique. Sous le RGPD, les pénalités peuvent atteindre 4 % du chiffre d’affaires global annuel, tandis que la Loi 25 du Québec prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 25 millions de dollars canadiens. La Cyber‑Assurance peut couvrir certains frais juridiques, mais elle ne peut pas effacer les pénalités réglementaires ni les répercussions réputationnelles.
Les assureurs eux‑mêmes alignent souvent la couverture avec la conformité. Par exemple, ils peuvent exiger la preuve d’évaluations de risque régulières, de formation des employés ou de politiques documentées. Les entreprises incapables de démontrer la conformité peuvent se voir imposer des primes plus élevées, une couverture réduite ou des refus de réclamation.
En fin de compte, conformité et Cyber‑Assurance devraient marcher de concert — mais la conformité doit toujours passer en premier.-layered security provides the foundation for achieving and maintaining these goals.
La croissance accroît le risque — et la complexité de la Cyber‑Assurance
À mesure que les PME grandissent, leur surface d’attaque augmente. L’expansion dans les plateformes cloud, le travail hybride et les partenariats avec des tiers créent de nouvelles vulnérabilités qu’une solution ponctuelle ne peut pas couvrir. Les assureurs sont bien conscients de cette tendance et examinent de plus en plus strictement les demandes de couverture.
- L’adoption du cloud est un domaine majeur de risque. Beaucoup de PME supposent à tort que les fournisseurs cloud gèrent entièrement la sécurité. En réalité, le modèle de responsabilité partagée laisse aux clients la charge de la gestion des accès, de la sécurité des données, et de la surveillance de l’activité des utilisateurs. Les assureurs excluent souvent les réclamations si des violations découlent de mauvaises configurations dans le cloud.
- Les fournisseurs tiers ajoutent une couche de vulnérabilité. Un processeur de paiement compromis, un partenaire logistique ou un fournisseur informatique peut créer un risque en cascade. Les attaquants exploitent fréquemment les relations avec la chaîne d’approvisionnement pour passer de petites cibles à des entreprises plus grandes. Sans une gestion des risques fournisseur en couches, les PME peuvent se voir refuser des réclamations.
- L’expansion de la main‑d’œuvre multiplie également les risques internes. De nouveaux employés signifient plus de comptes, plus de points d’accès, et davantage d’occasions d’erreurs. Les assureurs exigent souvent la MFA, la gestion des accès privilégiés, et des formations de sensibilisation à la sécurité comme conditions de couverture.
La croissance crée des opportunités — mais elle amplifie aussi les risques. Les PME doivent s’assurer que leurs programmes de sécurité évoluent avec leur expansion, sinon elles risquent de se retrouver avec des polices remplies d’exclusions et de limitations.

Points clés pour les dirigeants d’entreprise
L’argument commercial pour la Cyber‑Assurance est clair : elle apporte un soutien financier lors de certains des événements les plus stressants qu’une PME puisse affronter. Elle peut couvrir les frais juridiques, les enquêtes forensiques, les coûts de notification, et parfois même les paiements de rançon. Mais se fier uniquement à la Cyber‑Assurance est une erreur. Les dirigeants doivent reconnaître que la Cyber‑Assurance est un instrument financier, non un dispositif de sécurité. Sans défenses solides, la couverture peut être limitée, les réclamations peuvent être rejetées, et les dommages réputationnels peuvent perdurer longtemps après l’émission du chèque.
La Cyber‑Assurance n’est pas une prévention. Elle atténue les conséquences financières après une attaque, mais ne fait rien pour empêcher les violations de se produire en premier lieu. Une attaque par ransomware qui arrête vos opérations pendant deux semaines peut encore paralyser le flux de trésorerie et la confiance des clients, même si la Cyber‑Assurance finit par rembourser une partie des coûts. La prévention est toujours moins coûteuse — et moins perturbatrice — que la récupération.
Les contrôles de sécurité comptent. Les assureurs exigent de plus en plus la preuve d’une authentification multifactorielle, des sauvegardes, de la détection sur les endpoints, et de la gestion des correctifs. Les entreprises qui ne peuvent pas démontrer ces contrôles risquent des primes plus élevées, des exclusions restrictives, ou des refus de réclamation. À l’inverse, les organisations qui disposent de défenses robustes se voient souvent offrir des primes plus basses et des paiements plus rapides car elles sont perçues comme moins risquées.
La conformité vient en premier. Des cadres réglementaires tels que le RGPD, HIPAA, PCI DSS, et la Loi 25 du Québec imposent des obligations strictes en matière de protection des données. La Cyber‑Assurance ne protège pas contre les amendes ou les pénalités réglementaires. Si vos contrôles font défaut, vous pourriez encore faire face à des millions de dollars de pénalités même si la police couvre les coûts de réponse à la violation. Les régulateurs attendent des mesures de protection en couches, des processus documentés, et la formation des employés — tous éléments qui doivent être en place avant un incident, pas après.
La croissance change tout. À mesure que les entreprises s’étendent sur de nouveaux marchés, adoptent des services cloud, et se connectent avec davantage de fournisseurs tiers, l’exposition au risque se multiplie. Chaque nouvel employé, système ou fournisseur introduit des vulnérabilités potentielles. Les polices de Cyber‑Assurance doivent évoluer pour refléter ces changements, mais les dirigeants doivent aussi s’assurer que leurs programmes de sécurité évoluent en conséquence. Autrement, les lacunes dans la couverture et les exclusions peuvent laisser des risques critiques sans protection.
Les dirigeants les plus avisés considèrent la Cyber‑Assurance comme un pilier de soutien de la résilience, pas comme le fondement. Le fondement doit être constitué de défenses en couches — surveillance 24/7, formation continue des employés, planification de la réponse aux incidents, et évaluations de risque régulières. Ce n’est qu’ainsi que la Cyber‑Assurance joue le rôle qui lui revient : atténuer l’impact financier pendant que l’entreprise s’appuie sur sa maturité de sécurité pour résister à la tempête.
Ce qu’il Faut Retenir
La Cyber‑Assurance a de la valeur, mais ce n’est pas une solution miracle. Les polices peuvent alléger le choc financier d’une violation de données, d’une attaque ransomware ou d’une enquête réglementaire, mais elles ne peuvent empêcher un attaquant d’accéder aux systèmes en premier lieu. Trop d’entreprises considèrent à tort la Cyber‑Assurance comme un substitut à la sécurité — pour découvrir, au pire moment possible, que leur police comporte des exclusions, des délais ou des limitations qui les laissent exposées.
La réalité est que la Cyber‑Assurance fonctionne mieux lorsqu’elle est associée à des contrôles solides, des processus documentés, et une mentalité proactive. Les entreprises qui montrent des pratiques de sécurité matures — comme l’application de l’authentification multifactorielle (MFA), le maintien de sauvegardes sécurisées, la réalisation d’exercices de réponse aux incidents, et la mise à jour des systèmes — réduisent non seulement la probabilité de violation mais améliorent aussi les chances d’un processus de réclamation fluide si un incident survient. Les assureurs récompensent la préparation par une couverture plus large, des paiements plus rapides et des primes plus basses, ce qui fait de l’investissement dans la sécurité un avantage multiple.
Pour les PME, la voie vers la résilience passe par la défense en profondeur. Cela signifie superposer des mesures de sécurité afin qu’aucune défaillance unique ne puisse paralyser les opérations. La surveillance 24/7 détecte les menaces en temps réel. La détection et réponse aux endpoints (EDR/XDR) arrêtent les attaques avant qu’elles ne se propagent. Des sauvegardes régulières et des plans de reprise après sinistre garantissent que les données peuvent être restaurées sans payer de rançon. La formation de sensibilisation à la sécurité transforme les employés en atouts plutôt qu’en vulnérabilités. Chaque couche ajoute de la redondance, gagnant du temps et limitant les dégâts quand les attaquants finissent inévitablement par percer une barrière.
Les entreprises les plus fortes voient la Cyber‑Assurance comme un filet de sécurité, pas comme le fondement. Elle attrape ce qui passe à travers, mais elle ne peut pas porter le poids total du risque cyber moderne. En bâtissant une culture de sécurité, en investissant dans des défenses en couches, et en intégrant la Cyber‑Assurance dans une stratégie de gestion des risques plus large, les PME peuvent créer une véritable résilience.
Ce qu’il faut retenir est simple : la Cyber‑Assurance offre une protection financière, mais la sécurité en couches assure la continuité des activités. Ce n’est qu’en combinant les deux que les organisations peuvent s’assurer non seulement de survivre à une attaque, mais d’en sortir plus fortes, plus fiables, et plus compétitives dans l’économie numérique.
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Liens à consulter:
Menaces qui pèsent sur les PME Canadiennes
Tendances du marché de la Cyber‑Assurance selon la NAIC
Tendances des risques cyber selon Munich Re
FAQ:
Pourquoi ma réclamation de Cyber‑Assurance a‑t‑elle été refusée ?
Les réclamations sont généralement refusées lorsqu’il manque des contrôles de sécurité essentiels, que les coûts de réponse dépassent les limites prévues dans la police, ou lorsque l’assureur estime que la violation résulte d’une négligence. La plupart des polices exigent des mesures telles que l’authentification multifactorielle, l’application régulière de correctifs de sécurité, la mise en place de plans de reprise testés et une préparation aux incidents documentée. En l’absence de preuves tangibles démontrant ces pratiques, l’assureur peut considérer que l’incident aurait pu être évité ou qu’il a été mal géré, ce qui peut entraîner un refus total ou partiel de la couverture.
La Cyber‑Assurance couvre-t-elle les dommages à la réputation ?
Pas nécessairement. De nombreuses polices excluent explicitement les préjudices liés à la réputation ou les pertes de revenus futurs. Elles se concentrent plutôt sur les frais techniques et juridiques immédiats. Si votre entreprise compte sur l’assurance pour gérer les effets d’image ou maintenir la confiance de vos clients, il est crucial de vérifier les clauses de couverture et d’envisager un plan complémentaire de gestion de crise.
Comment la croissance de mon entreprise affecte-t-elle ma cyber-assurance ?
L’expansion d’une entreprise introduit de nouveaux risques, notamment en matière de cloud computing, de fournisseurs tiers et de postes de travail distants. Les assureurs réévaluent alors votre niveau d’exposition et peuvent ajuster les conditions de votre contrat en conséquence. Si votre sécurité ne s’adapte pas à la taille croissante de votre structure, vous risquez de rencontrer des lacunes de couverture, des exclusions plus nombreuses ou une augmentation des primes.
La Cyber‑Assurance peut-elle remplacer les investissements en conformité ?
Absolument pas. La Cyber‑Assurance ne dispense pas une entreprise de se conformer aux obligations réglementaires. Les autorités de régulation évaluent la mise en place réelle de mesures de protection, pas la présence d’une police d’assurance. Même si certains frais peuvent être pris en charge, les amendes ou sanctions découlant d’un non-respect de la réglementation (comme le RGPD, la Loi 25 ou la HIPAA) restent pleinement applicables.

Fait amusant – Le volume de réclamations en hausse
Le marché américain de la Cyber‑Assurance a explosé pour atteindre plus de 4,36 millions de polices en vigueur en 2023, avec près de 33 561 réclamations déclarées — une hausse de 11,7 % par rapport à l’année précédente. Cela reflète comment le risque cyber est devenu un véritable défi business pour les PME. Comprendre ces tendances aide les dirigeants à prioriser une défense en couches et à faire des choix éclairés en matière d’assurance.

Prédiction d’expert – L’IA va transformer l’assurance
Munich Re forecasts AI will transform how insurers underwrite risk, optimize claims, and enable faster coverage customization. Yet AI also raises the stakes—attacks will become more automated and personalized, making strong cyber hygiene an even more critical underwriting element.

Exemple réel – Une leçon de prudence
Une étude britannique a révélé que près de 50 % des entreprises fonctionnent sans Cyber‑Assurance, malgré la montée des menaces — le ransomware et le phishing étant les causes les plus fréquentes de pertes. Le coût moyen par réclamation atteint 115 000 USD. Pour les PME, cela montre combien l’ignorance peut coûter cher, tant en matière de risques que de réputation.
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