Les défenses d’hier invitent les cybercriminels d’aujourd’hui — modernisez votre pile maintenant.
Ce qu’il Faut Savoir
Si vous imposez encore des réinitialisations de mot de passe tous les 60 jours, comptez uniquement sur un antivirus (AV), et ne défendez que le périmètre réseau, vous dépensez de l’argent sans vraiment réduire le risque. Les attaquants modernes « n’entrent plus par effraction » : ils se connectent avec des identifiants volés, exploitent des vulnérabilités connues (mais non corrigées), et se déplacent latéralement en quelques minutes une fois à l’intérieur. En 2025, l’identité est le nouveau périmètre — et une MFA faible, des réseaux plats, et des correctifs manuels créent les voies les plus rapides vers la compromission.
Ce qui fonctionne aujourd’hui est plus simple — et plus robuste comme nouvelles pratiques de cybersécurité. Remplacez les rituels de rotation par des phrases de passe + un gestionnaire de mots de passe, et faites de la MFA résistante au phishing la valeur par défaut pour tous (clés matérielles ou applications à appariement de numéros pour les utilisateurs privilégiés et financiers).
Abandonnez la pensée « antivirus seulement » en faveur de EDR/XDR qui détecte les comportements, isole un hôte infecté en un clic, et alimente un SOC 24/7 pour que les incidents ne restent pas en attente des heures ouvrables. Cessez de traiter le réseau interne comme « fiable ». Appliquez le Zero Trust : accès au moindre privilège, accès conditionnel sur les connexions risquées, micro‑segmentation pour que les systèmes les plus critiques vivent dans leurs propres zones fermées.
La rapidité est essentielle. Activez la mise à jour automatisée avec des SLA basés sur le risque (7/14/30 jours selon le niveau) et suivez les progrès chaque semaine. Prouvez la résilience par des tests de restauration et des exercices de simulation pour que les dirigeants voient les indicateurs — temps de détection, temps de confinement et temps de récupération — décliner.
Ce guide montre ce qui est obsolète, ce qu’un bon niveau ressemble pour les PME canadiennes, et la séquence exacte sur 90 jours pour y parvenir — renforcer l’identité, ajouter la détection/réponse comportementale, automatiser les correctifs, et segmenter ce qui importe le plus — afin que vous réduisiez le risque de façon mesurable sans ajouter de bureaucratie.
Pourquoi c’est Important
Les coûts augmentent. Un seul incident de ransomware peut vider une PME de centaines de milliers de dollars en temps d’arrêt, récupération, conseil juridique et opportunités perdues — même si aucune donnée n’est divulguée publiquement. Ajoutez des primes d’assurance-cyber plus élevées, des frais de criminalistique, des heures supplémentaires pour des équipes épuisées, et un incident « confiné » impacte encore le flux de trésorerie et la réputation.
Le périmètre est mort. Les applications cloud, le travail à distance, les fournisseurs externes et les intégrations partenaires dissolvent l’ancien modèle intérieur/extérieur. Votre pile d’identité — comptes, appareils, accès conditionnel et tokens de session — est désormais le véritable périmètre. Des réseaux internes plats et des VPN toujours actifs transforment un seul ordinateur victime de phishing en exposition à l’échelle du bâtiment. Traiter tout ce qui est derrière le pare‑feu comme « fiable » ne correspond plus à la façon dont le travail se fait.
Les gens sont fatigués. La fatigue engendre le risque : correctifs manqués, approbations sans vigilance, exceptions faibles qui ne sont jamais clôturées. Dire à des personnes intelligentes de « faire plus d’efforts » ne scale pas. L’automatisation et la conception le font — les correctifs pilotés par la politique, la MFA résistante au phishing, l’admin just‑in‑time, et EDR/XDR avec isolation en un clic réduisent la charge cognitive et empêchent les actions héroïques à minuit.
La pression réglementaire et des assureurs est réelle. Clients, auditeurs et assureurs exigent de plus en plus des preuves de MFA, de contrôles de privilèges, de tests de sauvegarde/restauration et de confinement rapide. Se conformer une fois par an n’est pas suffisant ; vous avez besoin de contrôles vivants avec preuves.
Résultat pour l’entreprise. Remplacez les habitudes héritées par des défenses en couches, automatisées, pilotées par l’intelligence, qui ferment les voies d’attaque communes et accélèrent la réponse. Mesurez ce qui compte, pas le volume de paperasse :
- Identité : 100 % MFA ; facteurs résistants au phishing pour les rôles privilégiés
- Terminaux : couverture EDR/XDR 100 % ; médiane d’isolation des hôtes <10 minutes
- Patching : SLA basés sur le risque (7/14/30 jours) avec ≥ 95 % de conformité
- Résilience : tests de restauration trimestriels réussis ; exercices de simulation dont les actions sont clôturées à temps
Moderniser selon ces axes protège les revenus, accélère les audits et renouvellements, et donne aux dirigeants une confiance crédible que même un mauvais clic ne mettra pas l’entreprise hors ligne.

1) Rotation fréquente des mots de passe & règles de complexité rigides
Obsolète : imposer des changements fréquents de mot de passe et exiger une complexité ésotérique.
Pourquoi ça échoue aujourd’hui : les utilisateurs réagissent par des schémas prévisibles (ex. Summer2025! → Fall2025!), réutilisent des mots de passe, ou les écrivent. Les attaquants phishinguent ou effectuent du « password spraying » et volent des tokens ; votre expression régulière de complexité ne les arrêtera pas.
À quoi ça ressemble « bien » (2025) :
- Phrases de passe + gestionnaires de mots de passe pour créer des identifiants longs et uniques pour chaque système
- Authentification multifacteur (MFA) partout ; remplacer le SMS par des apps d’authentification, des clés matérielles (FIDO2/WebAuthn) ou des méthodes basées sur certificats
- Bloquer les mots de passe compromis ou courants via une liste de refus ; exiger 14+ caractères pour les comptes administrateurs
Étapes d’action (dans les 30–60 prochains jours) :
- Abandonner l’expiration périodique ; ne faire une rotation qu’en cas de compromission suspecte ou de changement de rôle
- Déployer un gestionnaire professionnel de mots de passe avec SSO et journaux d’audit ; former le personnel en une session de 30 minutes
- Imposer la MFA pour tous les utilisateurs et administrateurs ; exiger des facteurs résistants au phishing pour les rôles finance et privilégiés
- Désactiver le recours au SMS après une courte période de grâce ; maintenir un centre d’assistance pour la récupération
Responsables/Calendrier : responsable TI avec MSP/MSSP (immédiatement → 60 jours) Indicateur : adoption du gestionnaire ≥ 95 % ; couverture MFA 100 % ; utilisateurs privilégiés avec MFA résistante au phishing = 100 %
Mini cas : Une seule boîte de messagerie compromise avec des règles de redirection automatique a permis un échange de facture d’une valeur de 85 000 $. Les phrases de passe + la MFA résistante au phishing l’auraient bloquée.
2) Dépendance à l’antivirus comme unique défense des terminaux
Obsolète : « Installez un antivirus et vous êtes en sécurité. »
Pourquoi ça échoue : les ransomwares modernes, les techniques sans fichier / en mémoire, et le « living‑off‑the‑land » (PowerShell, WMI) contournent les outils basés sur les signatures. L’AV ne voit que les fichiers ; les attaquants utilisent les comportements.
À quoi ça ressemble « bien » (2025) :
- EDR/XDR avec analyse comportementale, détections mappées à MITRE ATT&CK, et isolation en un clic
- Télémetrie continue vers un SOC 24/7 pour le triage et la réponse (notamment hors heures ouvrables)
- Playbooks : isoler l’hôte → désactiver le compte → tuer le processus → bloquer l’IOC → notifier le propriétaire
Étapes d’action (30–90 jours) :
- Remplacer l’antivirus autonome par EDR/XDR sur Windows/macOS/Linux
- Intégrer les alertes à un SOC géré ; tester le routage des alertes, les rotations d’astreinte et les chemins d’escalade
- Réaliser un exercice mensuel d’isolation et revoir le temps de confinement
Responsables/Calendrier : responsable de la sécurité avec MSSP (immédiatement → 90 jours) Indicateurs : médiane d’isolation des hôtes <10 min ; temps de confinement <60 min ; couverture des terminaux à 100 %
Mini comparaison : AV = signatures ; EDR = comportement + télémétrie + réponse ; XDR = EDR plus signaux d’identité, email, cloud et réseau pour une corrélation plus rapide.
3) Défenses uniquement périmétriques & mentalité « château et douves »
Obsolète : baser la sécurité uniquement sur les pare‑feux, VPN et DMZ.
Pourquoi c’est insuffisant : le trafic cloud et SaaS contourne les douves. Une fois qu’un attaquant s’est installé (ordinateur phishé, token volé), le mouvement latéral exploite la confiance implicite dans les réseaux plats.
À quoi ça ressemble « bien » (2025) :
- Zero Trust : ne jamais faire confiance, toujours vérifier. Authentification continue et moindre privilège
- Micro‑segmentation pour limiter les effets d’un incident — traiter les systèmes “bijoux de la couronne” comme des îles séparées
- Gouvernance d’identité : accès conditionnel, posture de l’appareil, et élévation JIT pour les administrateurs
Étapes d’action (60–120 jours) :
- Cartographier les flux d’applications/ données critiques ; les segmenter en priorité
- Imposer l’accès conditionnel (risque + santé de l’appareil + localisation) ; bloquer les protocoles hérités
- Appliquer l’élévation JIT pour les administrateurs ; supprimer les droits permanents d’administrateur de domaine
Responsables/Calendrier : sécurité TI + équipe réseau (60 → 120 jours) Indicateur : pourcentage d’actifs « bijoux de la couronne » segmentés ; nombre de tentatives est‑ouest bloquées
Analogie : verrouiller la porte d’entrée (pare‑feu) tout en laissant les portes intérieures grandes ouvertes (réseaux plats) n’arrête pas un cambrioleur une fois à l’intérieur.
4) Correctifs manuels et gestion logicielle ad hoc
Obsolète : fenêtres trimestrielles de correctifs, feuilles Excel et installations manuelles.
Pourquoi c’est dangereux : les vulnérabilités connues restent des points d’entrée majeurs. Les attaquants exploitent de nouveaux CVE en quelques jours ; les systèmes non corrigés restent vulnérables pendant des mois. Les logiciels en fin de vie (EOL) multiplient le risque.
À quoi ça ressemble « bien » (2025) :
- Correctifs automatisés pour les systèmes d’exploitation, navigateurs et applications tierces
- Analyse continue des vulnérabilités liée à des SLA basés sur le risque (critique exposé à Internet : 7 jours ; critique interne : 14 jours)
- Inventaire des actifs + gestion du cycle de vie pour identifier et retirer les logiciels obsolètes
Étapes d’action (30–90 jours) :
- Mettre en place une orchestration de correctifs centralisée ; rapporter la conformité chaque semaine
- Classer les actifs par impact métier ; définir les SLA et suivre via un tableau de bord
- Remplacer ou isoler les systèmes EOL ; utiliser des correctifs virtuels/IPS jusqu’à retrait
Responsables/Calendrier : opérations TI + sécurité (immédiatement → 90 jours) Indicateurs : conformité aux SLA ≥ 95 % ; fenêtre d’exposition moyenne en baisse ; pourcentage EOL isolés/retrait augmentant
Astuces : utiliser des anneaux pilotes et des fenêtres hebdomadaires préapprouvées pour avancer rapidement sans briser les applications principales.
5) S’appuyer sur la MFA basée sur SMS et les méthodes basées sur des connaissances
Obsolète : codes par SMS et questions de sécurité.
Pourquoi c’est imparfait : le SMS est vulnérable aux détournements de carte SIM et à l’interception ; les réponses aux questions de sécurité sont devinables ou accessibles publiquement sur les réseaux sociaux.
À quoi ça ressemble « bien » (2025) :
- Applications d’authentification (TOTP), push avec appariement de numéros, ou clés matérielles FIDO2 pour résister au phishing
- Authentification adaptative, basée sur le risque, évaluant le comportement et la posture de l’appareil
Étapes d’action (30–60 jours) :
- Migrer immédiatement les utilisateurs privilégiés et financiers hors du SMS
- Activer l’appariement de numéros et les délais d’invite pour limiter la fatigue d’authentification
- Fournir des clés matérielles aux administrateurs et dirigeants ; étendre aux rôles à risque
Responsables/Calendrier : responsable IAM (immédiatement → 60 jours) Indicateurs : pourcentage de MFA résistante au phishing ; réduction des invites fatigantes ; temps d’enrôlement des nouveaux employés
Leçon réelle : une grande entreprise de covoiturage a été attaquée via le « push bombing » ; l’appariement de numéros et les clés matérielles l’auraient empêchée.
6) Sécurité orientée conformité, à cocher des cases
Obsolète : traiter la sécurité comme une case à cocher pour satisfaire les auditeurs.
Pourquoi ça échoue : les attaquants ne se soucient pas des attestations. La conformité sans résilience laisse des trous dans la détection, la réponse et la récupération.
À quoi ça ressemble « bien » (2025) :
- Sécurité dès la conception : modélisation des menaces, paramètres sécurisés par défaut, gestion des secrets dès le début
- Surveillance continue (gestion de la surface d’attaque, détections SIEM/XDR, exercices réguliers) reliée au risque métier
- Utiliser des cadres comme le NIST CSF 2.0 pour aligner la gouvernance sur les résultats
Étapes d’action (60–120 jours) :
- Cartographier les contrôles aux risques/outcomes spécifiques (ex. fraude de facturation → MFA + détection d’anomalie)
- Réaliser des évaluations de résilience : MTTD/MTTR, tests de restauration de sauvegarde, exercices de simulation de ransomware
- Aligner la politique avec Zero Trust et l’identité moderne ; fermer les exceptions de politique dans les 30 jours
Responsables/Calendrier : la direction + leadership sécurité (60 → 120 jours) Indicateurs : tendances MTTD/MTTR ; pourcentage d’actions d’exercice clôturées ; taux de succès des restaurations
7) Négliger l’hygiène cyber de base par fatigue
Obsolète : repousser les tâches de base comme la restriction admin, les correctifs opportuns, la validation PowerShell et les tests de sauvegarde parce que « nous sommes trop occupés ».
Pourquoi c’est dangereux : la fatigue laisse RDP exposé, les correctifs obsolètes, les macros autorisées — des cibles de choix pour les ransomwares opérés par l’homme et les malwares de commodité.
À quoi ça ressemble « bien » (2025) :
- Automatiser les tâches ennuyeuses : correctifs, moindre privilège, conformité de politique, vérification des sauvegardes
- Garde‑fous plutôt que directives : bloquer les macros risquées, restreindre PowerShell aux scripts signés, désactiver les protocoles hérités
- Culture : célébrer les sprints d’hygiène, pas la lutte contre les feux
Étapes d’action (30–90 jours) :
- Mettre en place une gestion des accès privilégiés (PAM) et retirer les droits d’administrateur local des utilisateurs
- Imposer la liste blanche d’applications sur les serveurs critiques ; alerter les écarts
- Automatiser les tests de sauvegarde et organiser des exercices de restauration trimestriels avec les propriétaires métier
Responsables/Calendrier : opérations TI + sécurité (immédiatement → 90 jours) Indicateurs : comptes obsolètes fermés en <24 h ; blocages de macros par mois ; taux de complétion des sprints d’hygiène

Summary Table
Pratique obsolète | Remplacement moderne |
Rotation et complexité des mots de passe | Phrases de passe + gestionnaire + AMF |
Antivirus traditionnel | EDR/XDR avec analyse comportementale et IA |
Défenses périmétriques uniquement | Zero Trust + micro-segmentation + validation continue d’identité |
Correctifs manuels | Correctifs automatiques, gestion des vulnérabilités, retrait de logiciels EOL |
AMF par SMS | Jetons matériels, TOTP, authentification adaptative |
Conformité basique | Sécurité by Design, surveillance continue, maturité par résilience |
Ignorer l’hygiène de base | Automatisation, privilège minimal, conformité, réduction de l’épuisement analyste |
Pourquoi maintenant ?
- Menaces assistées par l’IA : phishing, deepfakes et vol d’identité dégradent les défenses héritées — seules les humains ne peuvent plus suivre.
- Périmètre dissous : travail à distance, SaaS et IoT effacent la frontière “intérieur vs extérieur” — l’identité et la posture de l’appareil décident de l’accès.
- Lacunes de visibilité : on ne peut pas défendre ce qu’on ne voit pas ; la télémetrie + l’automatisation réduisent les temps de détection et de réponse.
En résumé : investissez là où ça ferme des voies d’attaque réelles — identité, terminaux, correctifs et segmentation — validées par des exercices et des métriques.
Votre feuille de route de 90 jours vers une sécurité moderne
Semaines 1–2 : Évaluer & Stabiliser
Objectifs : établir une base factuelle ; bloquer les voies d’attaque les plus faciles
Actions :
- Mener une auto‑évaluation rapide selon NIST CSF 2.0 (Identifier / Protéger / Détecter / Répondre / Récupérer / Gouverner) ; établir les KPI de base (couverture MFA, conformité aux correctifs, MTTD/MTTR, taux de réussite de restauration).
- Inventorier les actifs, identités et accès tiers ; identifier les logiciels EOL ; cartographier les systèmes « bijoux de la couronne ».
- Imposer la MFA pour tous les utilisateurs ; migrer les administrateurs / la finance vers des méthodes résistantes au phishing ; désactiver le fallback SMS (tout en maintenant un flux de récupération via centre d’assistance).
- Victoires rapides : désactiver les protocoles hérités (SMBv1 ; minimiser NTLM quand possible), bloquer les macros venant d’Internet, activer l’appariement de numéros pour les push, activer les mises à jour automatiques pour les navigateurs.
- Communiquer : envoyer un message à l’entreprise expliquant pourquoi les changements sont faits et comment obtenir de l’aide (réduit la résistance et les tickets).
Livrables : scorecard initial ; rapport de couverture MFA ; liste des actifs EOL ; carte des flux des « bijoux de la couronne » ; courriel de communication.
Responsables : CIO / Directeur TI avec MSSP ; RH / Communications pour le message de changement.
Critère de sortie (fin de semaine 2) : MFA utilisateur 100 % ; MFA résistante au phishing pour les privilèges = 100 % ; découverte terminée avec liste EOL ; politique de blocage des macros active.
Semaines 3–6 : Renforcer & Automatiser
Objectifs : ajouter la détection/réponse comportementale ; supprimer les droits permanents ; lancer le patching basé sur le risque ; réduire le mouvement latéral.
Actions :
- Déployer EDR/XDR sur tous les terminaux (Windows/macOS/Linux) et connecter à un SOC 24/7 ; valider le routage des alertes, la rotation d’astreinte et les escalades.
- Répéter le playbook isolation hôte + désactivation de compte ; mesurer le temps de confinement ; résoudre les goulets d’approbation.
- Activer les correctifs automatiques avec des SLA de 7/14/30 jours par niveau ; utiliser des anneaux pilotes (TI → finance → tout le monde) et des fenêtres hebdomadaires.
- Mettre en place l’accès conditionnel (santé de l’appareil + signaux de risque + localisation) ; bloquer l’authentification héritée et les mots de passe d’application obsolètes.
- Retirer les droits permanents d’administrateur de domaine ; implémenter l’élévation JIT avec approbations et enregistrement de session pour les actions critiques.
- Commencer la micro‑segmentation des charges critiques ; bloquer RDP/SMB est-ouest par défaut ; journaliser les flux refusés pour l’ajustement.
Livrables : rapport de couverture EDR/XDR ; rapport du premier exercice d’isolation ; tableau de bord de conformité des correctifs ; matrice de politiques d’accès conditionnel ; plan JIT pour les admins ; politique de segmentation initiale.
Responsables : responsable de la sécurité + équipes réseau/terminaux ; MSSP facilite le SOC.
Critère de sortie (fin semaine 6) : couverture EDR/XDR ≥ 98 % ; isolation médiane <10 min ; conformité aux SLA des correctifs tend vers ≥ 90 % ; accès conditionnel déployé ; JIT actif pour les administrateurs ; segments de “bijoux de la couronne” créés.
Semaines 7–12 : Segmenter & Simuler
Objectifs : achever la segmentation des systèmes critiques ; valider la récupération ; s’exercer à la prise de décision sous pression.
Actions :
- Finaliser la segmentation des applications/ données critiques ; documenter les flux autorisés, les propriétaires et les contrôles compensatoires ; prévoir des procédures “break‑glass”.
- Organiser un exercice de simulation ransomware avec TI, direction, finance, juridique et communications. Définir la position sur la rançon ; établir les notifications externes ; confirmer les contacts d’assurance-cyber.
- Effectuer un test de restauration de la sauvegarde pour une application critique ; mesurer RPO / RTO ; corriger les lacunes (permissions, séquençage, ACL réseau).
- Ajuster les détections EDR/XDR à partir de la télémétrie de la semaine 6 ; ajouter des détections centrées sur l’identité (voyage impossible, vol de token, consentement OAuth anormal).
- Publier un tableau de bord pour la direction : couverture MFA, couverture EDR/XDR, conformité aux SLA de correctifs, temps d’isolation, statut de segmentation, résultats des tests de restauration, et principales exceptions de risque.
Livrables : rapport post‑simulation avec propriétaires / dates ; rapport de restauration ; règles de détection affinées ; présentation de style QBR pour la direction.
Responsables : CIO / Directeur TI ; MSSP facilite le jeu de rôle ; propriétaires d’applications pour restauration.
Critère de sortie (jour 90) : MFA 100 % ; MFA résistante au phishing pour les privilèges = 100 % ; EDR/XDR 100 % ; conformité aux SLA correctifs ≥ 95 % ; segmentation des systèmes critiques ; isolation médiane <10 min ; un test de restauration réussi ; actions de simulation assignées.

Ce qu’il Faut Retenir
Les contrôles d’hier n’étaient pas conçus pour des attaques pilotées par l’identité et un travail “cloud-first”. Passez à la MFA résistante au phishing, à la détection comportementale avec réponse 24/7, aux correctifs basés sur le risque et à la segmentation ciblée. Suivez les résultats concrets — couverture MFA, temps d’isolation, SLA correctifs, tests de restauration — et vous réduirez le risque sans ajouter de bureaucratie. Quand vous serez prêts, adaptez la feuille de route à votre environnement et déployez par phases. Ajoutez des tableaux de bord pour les dirigeants, un plan de communication simple, et des sprints d’hygiène de 30 minutes pour maintenir l’élan.
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Liens à la Une:
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CISA : Atténuation des Échanges de carte SIM
FAQ:
Avons-nous encore besoin d’un antivirus si nous déployons l’EDR/XDR?
Oui : conservez la prévention, mais ajoutez la détection comportementale et l’isolement rapide. L’EDR/XDR avec un SOC 24/7 réduit fortement le temps de présence et d’endiguement par rapport au tout-antivirus.
L’AMF par SMS convient-elle à la plupart des utilisateurs?
Uniquement en solution temporaire. SMS/voix sont vulnérables au SIM-swap et à l’interception. Préférez des applis d’authentification avec appariement de numéro ou des clés matérielles pour les admins, la finance et les accès élevés.
À quelle vitesse corriger les systèmes critiques?
Adoptez des SLA fondés sur le risque : 7 jours pour les systèmes exposés/identité, 14 jours pour les internes critiques, 30 jours pour les standard. Utilisez des vagues pilotes et des fenêtres hebdomadaires pour limiter les ruptures.
Le Zero Trust va-t-il ralentir l’entreprise?
Bien réalisé, il accélère le travail en donnant le bon accès au bon moment. Commencez par l’accès conditionnel et l’élévation « just-in-time », puis micro-segmentez les actifs critiques pour réduire le rayon d’explosion.
PROBLÈME
Habitudes héritées—rotations de mots de passe, endpoints uniquement AV, confiance au périmètre, correctifs manuels.
IMPACT
Vol d’identifiants, mouvements latéraux, pannes, primes d’assurance en hausse.
SOLUTION
MFA résistante au hameçonnage, EDR/XDR + SOC, correctifs automatisés avec SLA, segmentation Zero Trust.
CONSÉQUENCE
Ignorer ces points mène à plus d’incidents, des reprises plus longues et des coûts croissants; modernisez-vous et réduisez le risque en 90 jours.
Notre Garantie Cybersécurité
“Chez Fusion Cyber Group, nous alignons nos intérêts avec les vôtres.“
Contrairement à de nombreux fournisseurs qui profitent de longues interventions coûteuses après une brèche, notre objectif est simple: stopper les menaces avant qu’elles ne réussissent et vous accompagner si jamais l’une d’elles passait entre les mailles du filet.
C’est pourquoi nous offrons une garantie cybersécurité: dans le cas très improbable où une brèche surviendrait malgré nos défenses multi-couches surveillées 24/7, nous prendrions en charge, sans frais supplémentaires :
contenir la menace,
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